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Elisabeth Couloigner et Stéphanie Devaux

DU 4 AOÛT AU 7 AOÛT 2021

AU PRIEURÉ DES NOBIS 

Elisabeth Couloigner pratique la calligraphie latine contemporaine et la peinture abstraite.  Dès l’enfance, elle commence à créer des dessins personnels brodés. Après avoir pratiqué la broderie pendant un certain temps, puis la céramique, la mosaïque, l’aquarelle et le pastel sec, elle se passionne pour la calligraphie latine. Parallèlement, elle a exploré la peinture abstraite au travers des sensorialités de la matière et de la valeur signifiante de la composition. Il lui arrive de marier parfois les deux. 

 

Autodidacte en peinture, Elisabeth a néanmoins pris des cours dans d’autres domaines. Elle a suivi un cours céramique pendant 10 ans et a participé à de nombreux stages de calligraphie latine, avec, notamment, Kitty Sabatier.

 

Son inspiration, elle la tient de la nature et plus particulièrement du règne végétal. D’une manière générale, la peinture d’Elisabeth explore les langages et les codes culturels dans l’image. C’est d’ailleurs ce côté sensoriel de la matière qui caractérise le mieux sa peinture. L’analogie entre les formes abstraites et la nature aussi. Pour la calligraphie, elle utilise une pratique contemporaine en explorant différentes facettes de la calligraphie et en appliquant à des ensembles graphiques un esprit d’harmonie musicale. 

Stéphanie Devaux s’exprime au travers de la calligraphie, de l’écriture, de la peinture, du collage et du textile. Elle explore la charge émotionnelle que porte l’écrit et la décrit dans une métamorphose entre signes, matières, traces, matériaux usés, fils et lambeaux de tissus. Ces recherches l’orientent vers la déformation et la transformation de l’écrit.

 

Chaque œuvre de Stéphanie a comme origine propre les mots. Sur ses œuvres, les mots se matérialisent en ce qu’elle appelle « graphies » : des traits et fils qui se mélangent et se trament pour former un autre tissu mais qui garde la sève du mot d’origine tout en permettant de l’ouvrir à de nouvelles perceptions. Ce sont ses instruments d’écriture qui lui permette d’obtenir une perception plus intime de l’écrit. Dans son œuvre : l’écriture n’est pas à lire, elle transfigure le sens du texte. La contrainte de lisibilité est inexistante.

 

Stéphanie réalise ses œuvres sur papier ou textile et compose des livres uniques sur des supports variés. L’expression par le livre est très importante et une nécessité pour elle. Son art est un outil de transmission, d’ouverture, de dialogue qui fait appel à tous les sens et revêt de formes multiples.

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